top of page

Les nanorobots à la rescousse du corail - 13/05/2049

Dernière mise à jour : 25 juin 2019


L’augmentation rapide de la température des océans depuis 20 ans a considérablement impacté la santé des récifs coralliens, notamment dans le Pacifique.


Cette situation, prévisible et prévue depuis longtemps, a mis du temps a être prise en compte par les gouvernements y compris dans les accords internationaux où l’augmentation de température des océans, et l’impact direct sur les écosystèmes océaniens, n’a jamais été clairement au coeur des priorités.


C’est le déploiement de la recherche appliquée sur le corail dans les années 2030 qui a poussé l’intérêt des gouvernements sur ces ensembles biologiques complexes, dont l’ancienneté millénaire a été fortement remise en cause du fait de l’activité humaine.


En effet, il y a maintenant un peu plus d’une dizaine d’années, les entreprises de biotechnologie ont réussi à trouver un moyen de synthétiser les processus coralliens pour notamment les appliquer à la reconstruction osseuse ainsi qu’à des matériaux de construction auto-régénérant.


Face à l’intérêt économique désormais avéré des systèmes coralliens, les entreprises de biotechnologie ont petit à petit développé des moyens pour faire croître les coraux en laboratoire.


Pour cela elles se sont appuyé sur la technologie désormais bien maîtrisée des nanorobots pour aider les polypes coralliens à grandir plus rapidement et à établir des squelettes de calcaire qui les héberge de façon plus efficace mais également qui les protège des écarts de température importants.


Mais c’est l’engagement et l’énergie déployé par les ONG environnementales, qui ont gagné un poids politique et une influence considérable dans les couloirs institutionnels, qui a permis de sortir cette technologie des laboratoires et la mettre à disposition de la recherche communautaire et non lucrative. Cette nouvelle branche de la recherche, financée par les gouvernements, le crowdfunding et certains fonds d’investissement privés dans le cadre de leur responsabilité sociétale, a réussi à passer au-delà des brevets déposés par les entreprises privées pour pouvoir enfin utiliser la technologie au profit de la reconstruction et la préservation des récifs naturels, si nécessaires à la survie des écosystèmes insulaires tels que les nôtres.


Les premières expérimentations ont été lancées récemment, espérons que leur succès sera rapide et durable et pourra enfin apporter à nos récifs la protection nécessaire à leur lutte contre le réchauffement climatique anthropogène!

22 vues0 commentaire
bottom of page