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La base de lancement des fusées de Fangataufa en maintenance pour 6 mois - 20/05/2049

Dernière mise à jour : 25 juin 2019



Après déjà 10 ans de services, la base de lancement Rocket Lab installée en Polynésie française se refait une beauté!


L’annonce fit l’effet d’une bombe, sans mauvais jeu de mot, lorsque le gouvernement signa un accord de partenariat avec la société néo-zélandaise Rocket Lab en février 2039.

Cette société, qui avait brillé au moment de sa création dans les années 2010 en étant la première compagnie privée issue d’un petit pays lançant des fusées pour mise en orbite de satellites à très bas coût, avait il y a une dizaine d’année, clairement émis le souhait de se développer dans le Pacifique afin d’aider les pays de la région.


Le gouvernement, fort de l’infrastructure logistique existante localement, avait rapidement réagi et réussi à mener des négociations réussies avec la compagnie. Le lien culturel entre les deux pays et le positionnement géographique de la Polynésie avait certainement pesé positivement dans la balance.


En 2039, les bases de Polynésie, des îles Marshall et des îles Salomon avaient été inaugurée en grandes pompes compte tenu de l’innovation que cela représentait! Face aux géants tels que Space X, Blue Origin qui recherchait des partenariats industriels majeurs, Rocket Lab avait parié sur le fait d’être un partenaire du développement de petits pays, en échange de coûts toujours limités en matière d’implantation foncière, de main d’oeuvre…

Avec ses 3 bases dans le Pacifique, la société disposait dès lors de fenêtres de tirs multipliées et de facilitées logistiques pour les clients majeurs situés dans le pourtour de la zone Pacifique.


L’autre surprise, qui a généré une polémique plus intense, avait été l’installation de la base sur l’atoll de Fangataufa. En effet, l’historique difficile de l’île avait poussé de nombreuses organisations à s’élever contre ce choix jugé insultant pour les vétérans des essais nucléaires français.


La logique du gouvernement était de considérer que, dans l’impossibilité de réutiliser cet atoll (et celui de Moruroa) pour des activités humaines de production plus standard (alimentation, habitation…) il était préférable d’en faire un autre usage, moins polluant et qui impliquait la population.


En effet, la joint venture créée à l’occasion devait, par obligation du gouvernement, inclure une structure de type fiducie profitant à l’ensemble de la population des Tuamotu-Gambier qui, au travers d’un représentant du gouvernement nommé à cet effet, bénéficie d’un siège au conseil d’administration de la joint venture et négocie donc d’égal à égal avec Rocket Lab.


Grâce à cela, les retombées économiques directes pour la population ont été concrètes et rapides. La base a pu servir aux lancements de satellites pour la gestion des ressources marines locales, le suivi de l’exploitation des fonds marins… tous cofinancés par cette joint venture.


Les travaux actuels prendront 2 ans pour la mise à niveau du site de lancement flottant dans le lagon et les activités de lancement reprendront dans la foulée.

Menés par la joint venture, les travaux se font en faisant appel à des sociétés locales, bien que la maîtrise d’ouvrage et la maîtrise d’oeuvre, fort logiquement, resent du ressort de Rocket Lab.

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