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Cryptomonnaies et datastorage, la question climatique devient insistante - 24/11/2039

Dire que nous sommes dans les nuages n’est définitivement plus signe de rêverie ou de distraction de l’esprit.

Nous sommes tous, depuis maintenant près d’une décennie, dans les nuages, ou plutôt LE nuage, le Cloud.


Nos vies n’ont quasiment plus de physique que notre propre corps et encore, même nos idées et notre mémoire personnelle ne sont plus uniquement stockées dans notre cerveau mais dans le Cloud.


Avec le développement intensif des implants Neuralink ces dernières années (leader et seul acteur en la matière du fait de sa boulimie d’acquisitions) nos cerveaux sont désormais de façon extensive stockés dans le cloud.


Il en va de même pour notre monnaie. Après les années difficiles du Bitcoin et la re-intermédiation des monnaies virtuelles, le monde vit désormais complètement séparé de la monnaie traditionnelle qui ne subsiste plus que dans certaines zones reculées de notre planète.


Décrire la situation ainsi, c’est laisser penser que finalement nous avons pu atteindre en tant qu’espèce un niveau minimal d’impact sur notre environnement: plus de papier, plus de stockages physiques donc moins de besoin en matière premières (dont les très polluantes terres rares)… Mais ce serait mentir!


Car ce fameux nuage de données n’est pas dans l’éther, son existence est concrètement physique et, non content de nécessiter encore beaucoup de matières premières, son coût énergétique devient incontrôlable.


Entre la consommation intense des immenses datacenter des grands noms de la high tech et des gouvernement et le coût de minage des cryptomonnaies, notre planète continue à s’échauffer!


On nous avait promis que l’ère du Cloud sauverait l’environnement… Mais nous voilà piégés dans un micro-onde!


Et le Pacifique commence à élever de la voix sur cette problématique. Car les solutions pour limiter le coût énergétique de ces technologies éthérées (issu notamment de l’importante énergie de refroidissement nécessaire) sont très limitées: la banquise ou l’océan.


Du fait des traités internationaux signés dans les années 2020 pour protéger la fonte des glaces, seuls quelques rares endroits en Scandinavie et en Sibérie ont encore le droit d’héberger de nouveaux centres de données et de minages. Pour le reste, comme à la grande époque du lancement de la conquête spatiale (et des fusées à usage unique), ou pire encore du développement du nucléaire, le Pacifique est à nouveau vu comme ce “désert” ou tout es possible et personne ne sera impacté.


Mais la population des îles est désormais bien connectée et informée. Et ne souhaite plus être le terrain d’expérimentation. Car les nombreux essais de stockage sous-marins des centres de données ont provoqués très rapidement des conséquences très dommageables: blanchiment coraliens, migrations des poissons inattendues… l’océan est bouleversé dans son hydrothermal et avec lui tous les modes de vie qui en dépendent.

Alors, face à la résistance populaire au développement de ces stockages sous-marins dans le Pacifique, les grandes entreprises de la tech se demandent bien où elles vont atterrir! Et pointent du doigt ces “communautés égoïstes” qui refusent un progrès nécessaire.


Quant l’imagination atteint ses limites et que l’innovation marque le pas, il est toujours plus facile de reporter la faute sur les autres. Mais il est certain que l’enjeu est de taille: faute de poursuivre le développement intensif de ces centres de stockage et de minages, nous allons bientôt être à cours d’espace pour continuer le développement de nos sociétés désormais ultra data-dépendantes!


Un noeud gordien qui attend son Alexandre pour trouver sa solution radicale!

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