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Elections municipales: Twitter ouvre sa plateforme de votre au Pacifique – 20/02/50

Dernière mise à jour : 17 mai 2020

Les élections municipales auront dans quelques semaines en Polynésie. Mais à cette occasion, il n’est pas impossible que le gouvernement puisse faire quelques économies sur le coût d’organisation de ce scrutin.

Photo by Element5 Digital from Pexels


Bien que toujours relativement résistant au scrutin en ligne, après les problématiques liées à l’usage des machines de vote connectées lors des dernières élections, du fait de défectuosité lié au climat salin des îles, il a toutefois laissé entendre qu’il pourrait ouvrir une nouvelle possibilité à destination des électeurs.


Cette nouvelle souplesse fait suite à l’annonce récente de l’entreprise Twitter de mettre à disposition sa plateforme électorale.


Mise en œuvre au début des années 2030, cette fonctionnalité de l’application de microblogging est venue en réponse au long débat de la gestion de la politique sur les plateformes sociales.


Après avoir décidé de bannir toute publicité politique de sa plateforme, la société a souhaité malgré tout fournir un service qu’elle qualifia de « civil et citoyen » à l’attention de ses membres.


Ceci pour ne pas complètement perdre la compétition face à ses rivaux.

C’est pourquoi elle a mis en place cet outil, inspiré de la façon dont la plateforme a pu être utilisée par certaines communes de petite taille (telle que la commune de Jun en Espagne dans les années 2010-2020). L’objectif était de permettre la consultation citoyenne via cette plateforme légère et facile d’utilisation.


L’outil a été testé et mis en œuvre d’abord aux USA et limitée à cet Etat pendant de nombreuses années Son expansion aura tardé du fait de nombreuses réserves de l’Union Européenne en matière de préservation des données personnelles.


Car pour fonctionner, la plateforme devait avoir accès aux données des communes (et des listes électorales ainsi que des adresses et titres de propriété…) ainsi qu’aux pièces d’identité des citoyens pour certifier leur compte et leur ouvrir donc le droit de vote. Autant dire que sans mécanisme de garantie d’un hermétisme total des bases de données, c’était la porte ouverte aux hacking et autres phishing au détriment des utilisateurs.


Finalement, les garanties proposées par la plateforme et le droit de regard donné aux autorités publiques a satisfait l’UE et les autres Etats de la planète qui ont petit à petit autorisé l’utilisation de cette plateforme, uniquement limitée aux élections de proximité.


Et, comme malheureusement trop souvent, la plateforme s’ouvre, bien en retard, à nos îles. Fort du retour d’expérience, le gouvernement pourrait ouvrir cet outil aux citoyens pour les municipales de 2050. Mais cela ne sera qu’optionnel et pas l’unique plateforme comme cela est désormais le cas aux USA.

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