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Marché de l’eau: Fiji part en tête - 26/12/2040

C’est un énorme marché qui vient d’être remporté par la compagnie Fiji Waters! L’eau minérale, déjà bien implantée sur le marché américain de l’eau en bouteille, vient de se positionner sur les marchés financiers américains à l’issue d’une IPO inédite et confidentielle.

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Un défi majeur pour la compagnie qui, bien que de taille conséquente à l’échelle du Pacifique, reste un petit acteur à l’échelle globale. Mais l’entreprise a su prendre le virage en-tête. Surveillant depuis une dizaine d’année l’évolution du marché de l’eau, Fiji Waters a réussi à trouver le moment idéal pour se lancer.


Cela fait maintenant près de 20 ans que l’eau est devenue une marchandise faisant l’object d’échanges sur les marchés financiers. Fini le pétrole et l’or, l’eau est la nouvelle valeur refuge!


Face aux sécheresses de plus en plus importantes dans l’ouest américain et au besoin d’irriguer des surfaces de plus en plus grandes de plantes pour satisfaire le marché mondial végétarien, beaucoup de financiers se sont vite rendu compte que le prix de l’eau allait grimper en flèche: bien sûr pour l’agriculture mais également pour le tourisme, l’industrie textile et la consommation des ménages.


Malheureusement, l’eau américaine, qui a initialement connu une vague d’achats sur le marché des “Futures commodities” à Wall Street s’est rapidement écroulé. Outre l’explosion de la bulle spéculative au démarrage de cette nouvelle tendance, ce sont surtout tous les doutes sur la qualité et la disponibilité de l’eau américaine qui a posé problème: des souvenirs de la ville de Flint aux sources monopolisées par les entreprises de l’agro-alimentaire, les investisseurs ont dès lors commencé à s’intéresser à d’autres sources naturelles de profit.

Et c’est là que Fiji Water a trouvé son opportunité. Forte de sa réputation et de sa forte présence sur le marché US, la société n’a pas hésite à séduire les investisseurs avec un système novateur de container de transport pour avitailler les américains.


Mais la grande question reste bien: la disponibilité de la ressource est-elle réelle? Et, au-delà de ça, quid des besoins de la population locale?

L’entreprise voit grand mais beaucoup se demandent si elle ne voit pas trop grand. Pour le moment, le gouvernement Fijien ne s’est pas exprimé sur la situation. Mais d’aucuns considèrent qu’il exigera sous peu un démembrement de l’entreprise et la mise en place de quotas pour éviter que la population locale ne soit impacté.


Alors que le Pacifique dispose encore de sources d’eau naturelle pures et de stocks relativement élevés en ces temps de hausse des températures, beaucoup d’organisations s’inquiètent de la pression économique que cela pourra causer à moyen/long terme.


Faut-il que la région se saisisse de la question et définisse une stratégie commune? Ou bien peut-on considérer que cela ne va que créer un nouveau marché dans lequel vont s’engouffrer d’autres Etats aux stocks importants (Argentine, Chili…)? Pour le moment, beaucoup de spéculation et peu de réponses. Autant dire que l’inquiétude coule à flot!


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