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“Synthetic datas”: le nouvel eldorado des “hackers politiques” - 14/10/2039

La révolution des datas est très certainement en train d’atteindre sa deuxième phase. Le “premier âge” des datas a commencé au début des années 2010 et a connu son paroxysme au milieu des années 2020 alors que les données, nos données, sont devenues aussi importantes que les monnaies d’alors.

Après une période de stabilisation est arrivé petit à petit “l’âge des données synthétiques”. De quoi s’agit-il?


Les données synthétiques sont au données ce que l’intelligence artificielle est à l’intelligence. A savoir que faute de pouvoir disposer des ressources naturelles suffisantes on finit par créer des ressources virtuelles qui viennent booster le développement d’une économie.


Car, face à l’explosion du marché des données, les applications et logiciels faisant usage de ces données sont devenus de plus en plus gourmands. Des véhicules sans chauffeurs on en est petit à petit venus aux drones individuels sans chauffeurs. Des villes connectées on en est venu aux villes autonomes où la décision publique est prise en temps réelle sans presque plus d’intervention humaine.


Face à ces développements importants dans le domaine de la gestion automatisée, il a fallu fournir des bases de données de plus en plus importantes, de plus en plus précises, de plus en plus variées. Mais le temps pour rassembler ces informations, et le coût afférent, étaient bien trop important pour être satisfaisant.


Les développeurs ont donc créé des systèmes d’intelligence artificielle créant des données synthétiques déduites des données réelles pour apporter plus de possibilités, d’options et de cas d’études à ces dévoreurs d’informations.


L’opportunité était trop belle pour ceux qui souhaitent encore influencer nos choix et nos destinées et conserver un pouvoir qu’ils ont obtenu par la ruse plus que par l’assentiment social.


Suite aux scandales des élections influencées par des pirates et autres entreprises de manipulation des données via l’ingénierie comportementale (fortement contestée par les chercheurs en psychologie et psychiatrie), la réponse légale et judiciaire n’a pas été assez forte. Ce qui a donné un sentiment d’impunité à ceux qui, aujourd’hui encore, cherchent à influencer pour dominer sans responsabilité.


Et le marché des données synthétiques biaisées est né.


En effet, il suffit de modifier l’algorithme de génération de ces données synthétiques pour orienter les résultats des simulations dans la direction souhaitée. Et malgré les appels répétés de l’Union Européenne depuis 2029 pour légiférer à l’échelle mondiale pour un meilleur encadrement des données individuelles et sociétales, l’influence des Etats majeurs à tendance populiste a bloqué toute velléité à cet effet.


Ce qui n’a pas manqué de créer certaines situations de chaos dans des villes auto-gérées telles que San Francisco et Singapour qui se sont retrouvées face à des situations contraires aux droits de l’homme: licenciement forcé de certaines ethnies minoritaires sous couvert de “risque sanitaire”, influence des médias locaux inondés d’informations erronées… Face à l’ampleur des dégâts les grands Etats commencent à se rendre compte de l’importance de mettre le hola sur ce nouvel eldorado dérégulé. Reste à savoir quand un accord sera trouvé.

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